Escape at Dannemora
Après leur évasion d'un pénitencier de l'état de New York, deux prisonniers ont été au coeur d'une immense chasse à l'homme et hébergés par deux employées de la prison déjà mariées.
Terminée | Américaine | 60 minutes |
Drame, Policier, Biopic, Mini-série, Drama, Mini-Series | Showtime | 2018 |
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1.07 - Épisode 7
Part 7
Matt et Sweat se démènent pour rester en vie, tandis qu'entre eux, la tension est vive. Tilly sort de l'hôpital et tente à son tour d'échapper aux autorités. Mais l'étau se resserre, et les trois complices doivent faire face à leur face la plus sombre...
Diffusion originale : 30 décembre 2018
Diffusion française :
30 décembre 2018
Réalisat.eur.rice.s :
Ben Stiller
Scénariste.s :
Brett Johnson
,
Michael Tolkin
Guest.s :
Épisode final qui égale pratiquement un film, en longueur (1h40) et en qualité. La version française partage l'épisode en deux : la version américaine aurait pu le faire mais ne l'a pas fait, donc c'est qu'il y a une raison.
Effectivement, deux situations évoluent en même temps : Tilly aux abords de la prison et David/Matts en fuite. La première heure se consacre à Tilly et à l'enquête avec quelques scènes des fugitifs par-ci par-là, puis on revient au tout début de l'histoire avec la reprise partielle de la première scène : celle où l'inspectrice interroge Tilly.
J'ai notamment apprécié ce moment car Stiller ne nous prend pas pour des cons. Cette scène, on l'a vue il y a quelques semaines. Il nous remet donc parfaitement en contexte pour que l'on sache où l'on en est dans le temps mais ne reprend qu'un ou deux dialogues à peine. À la place, un fondu nous amène vers les anciens détenus et la seconde partie débute.
Les vraies personnalités des deux hommes ressortent. Si Matts apparaissait charismatique en prison, son alcoolisme, sa lenteur et sa nonchalance nous font vite préférer David, qui lui veut juste fuir. Il ne fait d'ailleurs pas vraiment confiance à Matts, mais c'est probablement parce qu'il a tué et démembré un autre être humain.
La caméra suit de derrière ses deux personnages principaux, jamais trop "style indé" mais jamais trop propre non plus. Certains plans bénéficient d'une très jolie lumière et globalement l'épisode passe vite. La fin est peut-être un chouia longue mais j'ai bien aimé que l'on finisse sur Tilly, qui restera probablement toujours Tilly...
Il fallait se taper l'heure et quarante minutes mais ça les valait, il y avait de la matière et l'ensemble était bien monté. Une conclusion à la hauteur des six autres épisodes.